Les enseignants se forment et progressent avec le socialbookmarking | |
Les sites les plus connus de socialbookmarking sont Delicious et Diigo. Delicious a plusieurs millions d'utilisateurs, mais Diigo est nettement plus avancé sur les fonctions sociales. L’une des forces de Diigo est la possibilité de créer des groupes et listes dans lesquels plusieurs utilisateurs peuvent interagir. Il est ainsi possible de commenter des signets, de les annoter, d’ajouter des utilisateurs comme contacts et de communiquer avec eux en utilisant le service de messagerie interne. La notion de recommandation est de plus en plus présente sur Diigo. Vous pouvez rechercher des utilisateurs qui ont les mêmes intérêts que vous et en rechercher d’autres qui sont actuellement en ligne. La puissance de la veille est démultipliée, car en intégrant un groupe, on a l'assurance de trouver des ressources qui vous intéressent, et on peut aussi suivre chacun des membres du groupes, voir toutes les ressources que la personne indexe, au-delà de ce qu'elle propose dans le groupe. Les commentaires sur les ressources, possibles dans l’outil Diigo, favorisent la mise en place d’un champ instrumental collectif qui permet de dégager les potentialités des ressources pour la gestion des apprentissages.
Pour développer le social bookmarking, les enseignants pourraient être invités à recenser les ressources pédagogiques numériques et à leur attribuer des mots-clés. Pour ne pas générer un nombre infini de mots-clés, un thésaurus pourrait fournir un vocabulaire contrôlé de termes utilisés dans nos écoles et qui englobe toutes les disciplines de la scolarité. (Extrait d'un entretien avec Michèle Drechsler, Thot Cursus - 16/06/2010) |